Les barbelés de la vengeance ? : retour à Erbisoeul…
Des arbres et des plaques de béton : voilà ce qu’il reste aujourd’hui du camp de prisonniers allemands d’Erbisœul.
Des arbres et des plaques de béton : voilà ce qu’il reste aujourd’hui du camp de prisonniers allemands d’Erbisœul.
Ce dimanche 27 octobre, Pierre Muller et Didier Descamps présentaient leur ouvrage Les barbelés de la vengeance ? à Jurbise. Quel succès pour une première !
La Panzer-Lehr-Division a pour mission de capturer Bastogne dès les premiers jours de l’offensive des Ardennes. L’échec qu’elle essuie devant la ville carrefour est pour beaucoup dans les difficultés rencontrées par la 5.Panzer Armee dans sa course à la Meuse. L’autopsie de cette phase de l’opération permet d’illustrer les nombreux facteurs qui ont conduit l’attaque allemande dans une impasse.
Le 21 août 1944, la 2e Division Blindée est stationnée devant Argentan. Les Français libres du général Philippe Leclerc rongent leur frein. Après le débarquement du 6 juin 1944, se joue une lutte politique pour la reconnaissance du général Charles de Gaulle et de son Gouvernement Provisoire de la République française (GPRF) comme seul interlocuteur des Alliés.
Fin août 1944, le général Eisenhower récolte les fruits d’une victoire difficilement gagnée. Il lui faut alors penser la suite de la campagne. Pour prendre ses décisions, il doit se sentir bien seul à la tête de subordonnés ne jouant pas la carte de la coopération. En face de lui, l’adversaire est ébranlé jusque dans ses fondements. Une telle opportunité stratégique se rencontre rarement, néanmoins toute situation, aussi avantageuse soit-elle, reste limitée par des contingences purement techniques.
Après la prise de Mons et sa moisson de prisonniers, la course-poursuite des unités allemandes en retraite ne s’arrête pas pour autant. La progression des trois premiers jours de septembre a été telle que les réservoirs sont vides. L’ennemi est aux abois, il ne faut pas lui laisser l’occasion de se redresser. La 3rd Armored Division n’a pratiquement rien devant elle. Son commandant, le General-Major Maurice Rose fouette ses troupes. Le Westwall est à portée, il faut l’atteindre avant l’adversaire en fuite !
Un article signé Benoît Rondeau dans 1944. La Libération : De la Normandie aux frontières du Reich.
Quand on évoque la campagne de Normandie, on cite spontanément Caen, Saint-Lô ou Cherbourg, rarement Carentan. Et pourtant ! La ville occupe une place centrale dans le dispositif américain. La bourgade acquiert une importance inattendue pour les Allemands. Leur réaction se met en place bien trop tardivement !
Weyrich, le mook 1944 et la collection Noir Corbeau en prennent pour leur grade dans le 6-8… On adore et on en redemande !