Rommel : le plus célèbre des chefs de guerre allemands de la Seconde Guerre mondiale
Hugues Wenkin retrace la Première Guerre mondiale de ce général hors du commun de la Gaume au Caporetto, son entre-deux-guerres d’officier proche des nazis et sa campagne de 1940 à travers l’Ardenne belge et le nord de la France.
AVANT-PROPOS
Le jeune Erwin Rommel débute au combat avec le grade de lieutenant. Il meurt en 1944 en étant le plus jeune maréchal de la Wehrmacht. Cet officier au courage frisant la témérité et à la chance insolente s’est distingué à de nombreuses reprises par ses actions d’éclat.
Dès son premier engagement, en Gaume, le 22 août 1914, Rommel gagne une croix de fer par son sang-froid. Il a un sens de l’opportunité, une compréhension de l’esprit du fantassin sous le feu qui lui permet d’exploiter les moindres failles des dispositifs adverses. En outre, son esprit de synthèse hors du commun lui permet a posteriori de disséquer ses actions et d’en tirer les enseignements qui s’imposent. Il ne cesse d’améliorer sa maîtrise tactique et termine la guerre en héros vaincu. Considéré comme un soldat d’élite, il peut rester dans les rangs de Reichswehr. Puis vient la rencontre trouble avec Adolf Hitler qui voit en lui un soldat de l’Allemagne nouvelle. Il escorte le Reichskanzler en Pologne et par faveur, se voit nommé à la tête d’une Panzer-Division. C’est une révélation pour le Generalmajor, il allie l’arme moderne avec l’expérience d’un vétéran très expérimenté. Le cocktail est détonnant. Après des débuts difficiles, face aux redoutables Chasseurs ardennais, il va transcender les règles du Blitzkrieg au point que son nom sera irrémédiablement lié à la guerre mécanisée.
En mai 1940, il adopte les mêmes tactiques que vingt ans plus tôt. Bis repetita placent ! Elles lui donneront la victoire sur la Meuse à Dinant, le feront vaincre à Onhaye, Philippeville et Lille. De son passé, il a aussi gardé ses défauts. Son élévation en grade n’est pas compatible avec son comportement téméraire au feu qui lui fait risquer sa vie au point de mettre en danger la cohésion de sa division à Landrecies et à Arras.
Plus que n’importe où ailleurs, c’est en Belgique et en France que l’homme termine de se forger. Il se persuade que l’audace et la fuite en avant donnent la victoire.
Les traits du Kommandeur, qui se révèlent de plus en plus pendant la campagne de Belgique et de France, finiront par lui faire commettre des erreurs qui le conduiront à la défaite dans le désert d’Afrique du Nord.
Notes : le lecteur trouvera en fin de livre des annexes explicatives sur la correspondance des grades, les signes tactiques et leurs représentations sur carte et la traduction des principaux termes germaniques utilisés
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