En Belgique, qui était le premier à nous libérer ?
En 1944, il y a eu beaucoup de premiers. Dans nos esprits, cela peut être le premier libérateur, le premier soldat tué, le premier homme sur la plage. Il y a toujours un premier dans l’Histoire.
Nous sommes persuadés que tous, au moment fatidique, se sont dit : « Ça y est, j’y suis… » et qu’ensuite ils ont eu une pensée pour le chemin parcouru. Eux aussi, nous en sommes certains, y ont perdu des morceaux entiers, des amis, des illusions, une jeunesse… Quelle était donc cette force immobile qui les a poussés en avant, toujours vers l’effort ? Les historiens se sont trop appesantis sur leurs exploits et pas assez sur leurs motivations pour le savoir. Réécoutez donc la chanson de Jean-Jacques Goldman « Être le premier », avec ces sensations et ces questions en tête et vous aussi, vous aurez des frissons ! Vous ressentirez cette émotion, ces doutes qui les ont menés là, pour nous rendre cette liberté que nous galvaudons parfois sans même mesurer son prix sanglant.
Et en Belgique, qui était le premier à nous libérer ? Le débat a fait rage, votre mook 1944 répondra à cette question en décrivant les circonstances dans lesquelles ces engagements ont eu lieu. L’équipe des chercheurs du mook 1944 a identifié trois candidats : la 2nd US Armored Division, la 9th Infantry Division, les SAS belges, trois auteurs pour trois articles : Daniel Ruelens, Clément Derbau et Hugues Wenkin. Ils ont rédigé indépendamment pour ne confronter leurs résultats qu’à la fin et identifier le premier en toute objectivité. Le nouveau numéro du mook 1944, le huitième de la série y répond.
Le nouveau mook n°8 « La Wermacht insaisissable »
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